jeudi 19 novembre 2015

Erreur de casting ?

Dans la vie il y a des castings qu’on ne maitrise pas et tant mieux ! Sinon choisirait on vraiment ses parents ? et ses enfants ?
Et puis une fois la distribution faite on ne revient pas dessus. Imaginez avoir 4 enfants qui chacun a ses propres revendications, quelle mère commune pourraient ils s’inventer ?
Donc la mère commune de 4 est un monstre protéiforme qui possède tous les désagréments cités par ses rejetons…mais aucune qualité consensuelle. CQFD
Cette mère peut elle se défaire de ses fonctions ? Peut on recaler une mère qui ne répond pas au casting alors qu’on est soi même si réussi ? c’est une contradiction absolue. Peut on annoncer à son enfant qu’il ne remplit pas les attentes de la position ?
Alors on va poser les choses de façon claire : les enfants ne posent pas de conditions comme les parents n’en n’ont pas posé. On prend les proches comme ils sont et on s’en accommode ou on se retire (de la succession etc…). Les enfants, après les nuits blanches et les couches culottes, grandissent et s’installent et les parents vieillissent. Ca s’appelle l’ordre des choses…
Doivent ils à leurs enfants de rester conformes à leurs envies ? de se plier aux desiderata des tyrans ? 
Pourquoi se conformer aux exigences quand on a le sentiment qu’on n’a rien de positif à apporter ? pour recevoir une petite tape sur la tête ? Le positif que la mère apporte n’est pas visible à l’oeil nu et requiert finesse et coeur. Qui blâmer quand ces conditions sont absentes ?
Depuis quand les parents doivent ils montrer patte blanche pour exister dans le vie de leurs enfants et petits enfants ? y a t il un examen ? est il symétrique ?
Quel prix accorde t on aux auteurs de nos jours ? Merci pour le boulot mais on a mieux à faire maintenant, pourrais tu disparaitre s’il te plait ?
Non il ne me plait pas et je plains les enfants adultes qu’ils sont devenus de se montrer ainsi à leur progéniture ! quel avenir se tricotent ils ? une froideur glaciale devant le lien de sang qui se perpétuera  en temps utile et plus vite qu’on l’espère.


C’est dommage de ne pas mériter sa mère ! vivre ensemble dans sa différence n’est pas une posture politique et théorique, c’est une expérience à vivre.

jeudi 5 novembre 2015

Lettre ouverte (ou rouge) à mes nénés.

Mes Nénés, 
Je vous ai accueillis, aimés, éduqués , encouragés , rendu autonomes et j'ai été fière de vous....37 ans ce n'est pas rien ! Et je suis fière de mon job ! 
Je dois dire qu'aujourd'hui je ne suis plus très fière de vous 3 et je n'aimerais pas être à votre place. Cette place est loin d'être un podium glorieux. Vous êtes tous les trois très serrés sur cette haute marche et le moindre mouvement de l'un d'entre vous pourrait vous faire chuter ! lequel serait responsable de la chute ?
Même si il est théoriquement admirable de se serrer les coudes dans une fratrie, il est imbécile de soutenir l'insoutenable. L'insoutenable c'est quand aucun bonheur ne découle de la position. Seul l'ego est bénéficiaire ! Que de souffrance pour un petit ego ridicule et ergoteur.
Je vous plains sincèrement parce que je ne vois pas par quelle pirouette vous allez retomber sur vos pieds. Certes la cohésion apparente de la fratrie semble vous donner "raison"… Mais face au miroir ? comment justifier la violence faite à la mère pour le bien-être de personne, pour la honte de tous ? Ce n'est pas en rendant le papa témoin et donc complice qu'on sort de la complaisance familiale. Au contraire, on s'y prélasse...
Certains d'entre vous se revendiquent catholiques. Alors relisez les 10 commandements et voyez au chapitre des parents quelle est la consigne. C'est la même consigne dans toutes les religions.
Si on est pas religieux mais qu'on est juriste on sait alors qu'on ne juge ni ne condamne sans l'audition du prévenu. Et que dire quand c'est la mère et que celle-ci n'est pas prévenue ? Pour qu'elle soit prévenue elle devrait être accusée et entendue. Avertie tout au moins afin de lui éviter les humiliations lors de situations inextricables. Vraiment je vous plains…
La famille est censée partager les fêtes de famille et je cite les anniversaire, noël, les naissances, les baptêmes, les mariages, les deuils et coups durs etc.Vous ai je fait défaut lors de vos coups durs ? 
Exclure sa propre mère de la famille c'est un peu comme de se tirer dans les pieds. Au-delà du défaut du cœur, c'est une idiotie. 
La famille, la vôtre, est à la veille de Noël et à la veille de 2 naissances. Voulez-vous vraiment traverser ces épisodes sans votre mère ? Quel en sera votre bénéfice ? Votre estime de vous-même ? Votre adéquation avec votre propre moral ? Et l'amour dans tout ça ?
Imaginez vos propres enfants dans cette situation et ayez de la compassion pour eux !
Chez vous je vois tous les méandres des raisonnements du cerveau mais je ne vois pas l'ombre de l'implication du cœur. Tout est cloisonné comme la famille. 
Comment pouvez-vous justifier votre attitude à vos propres yeux ? N'avez vous pas une autre piste ? Une autre latitude d'action ? Une ouverture ? 
La moindre des courtoisies serait de m'informer de la piste que vous souhaitez poursuivre. Le respect que vous me devez implique que je ne me retrouve jamais dans la situation d'humiliation publique et de méchanceté choisie (parmi d'autres possibilités) que j'ai vécue l'autre jour. Ce genre de situation me brise, et personne n'en bénéficie ! Que d'énergie négative perdue...
Depuis l'installation de F à Genève et L'arrivée de C, le climat familial a fortement changé. Tout le monde est derrière les exigeances de F. Pourquoi ? Faut-il toujours emboîter le pas aux donneurs d'ordres ? Chacun devrait garder son libre arbitre. Et je pense que votre forum sur WhatsApp ne dégouline pas d'amour, mais de beaucoup de jugements. Est-ce la votre direction ? Je sais que vous écrivez beaucoup, que vous vous écoutez mutuellement, mais en ce qui me concerne chacune de mes lettres est taxée comme insupportable. Si vous choisissez d'être injuste alors ayez l'amabilité de me prévenir. Je cesserai alors d'attendre de vous des comportements d'humanistes.
Je me demande simplement ce qui est sacré à vos yeux ? Et si le lien du sang ne l'est pas alors je vous plains encore plus parce que vous donnez un exemple qui se retournera contre vous. Vos enfants sont d'ores et déjà peu complaisants avec ce qui s'est passé la dernière fois. Ils se sont retrouvés témoins contre leur gré. Ils en ont été très secoués...
Il n'est peut-être pas trop tard pour réviser les copies, du moins je l'espère.
Je ne vous cache pas que je trouve votre posture extraordinairement arrogante. Vous êtes blanc comme neige et je suis la noiraude. Ça en deviendrait  risible si ce n'était fort triste.
J'espère que ma dissertation vous aura un peu ennuyés, qu'elle apportera encore une fois de l'eau à votre moulin… Mais moi j'aurais exprimé  pour une fois ce que je ressens. Et comme dit  Maria Pacôme dans le film "la crise" : "vos problèmes je m'en contrefous… ". Est-ce que ça vous convient ?