La tête cachée comme l’autruche
Pour l’autre ne pas voir
Mais se gonfler comme une baudruche
Pour occuper tout le miroir …
Le gros homme plein d’air fétide
Qui se croit tout sauf vide...
En théorie ne pèse pas lourd
Léger comme un ballon ?
lourd comme un cheval mort
Léger comme un ballon ?
lourd comme un cheval mort
Mais le corps adverse écrase
Et d’ennui elle se rase
en regardant le plafond...
en regardant le plafond...
L’auto-gonflage comme jeu de base
Armé de rustines contre les fuites.
Quand on le pique il explose
Et le miasme aux relents de vieux rouge
Dans le nez nous l’impose.
Du haut de sa ficelle
Il regarde toutes celles
à qui sa parole il impose
Les coupant sans arrêt, car il ose
De sa vision forcer l'écoute .
Mais si par malheur on le lâche
Tel le ballon en pétarade il se fâche
Et se dégonfle en pétant et se fripant
Pour retomber mollement
Sur le sol rebondissant.
Plus il se gonfle
Plus de son importance
Il est sottement imbu
Puis la dépression
le prive d’attributs
il se dégonfle
Sombrement
Passer devant un miroir
Peut l’aider à mieux se voir
Et cette image bien regonflée
De son ego est le reflet.
Ne suis je pas le plus beau
Diplomate aristo ?