mercredi 11 mai 2011

A quoi ca tient ça va ça vient ces vas et viens…..

La vie prend ses aises avec les courbes et les rebonds . Une ligne droite ne le reste jamais…seule certitude . Le permanent ne fait que passer.
Depuis l’enfance on nous prie de croire qu’une bonne préparation garantit un avenir radieux, que des dents bien brossées se rient des caries, que les devoirs bien faits promettent des bonnes notes, qu’une vie saine procure la santé…Qu’un bon mariage fait le bonheur, que les enfants en sont le couronement…
Il est salutaire d’y croire et je ne voudrais pas induire des bémols dans des croyances si confortables. Moi même j’y ai longtemps cru preuves à l’appui. Mais les preuves se ternissent comme les jolies photos posées sur le piano. Et d’y avoir trop cru, on est cuits !
Vient alors le regne de la desillusion, de l’incrédulité, de l’effondrement parfois aussi.
Le conjoint est moins joint et plus con, les enfants puent des pieds, les repas rarement joyeux, le boulot tant valorisé fatigue et lasse, on a des cloques au talon et les distances s’allongent quand on les parcours à pied, on se fait les racines quand on ne peut pas y retourner….

C’est ce que je nomme la fin de la 1ere vie. L’arcane sans nom, le début de la suite.

Flux et reflux
Nœuds et ventres
Les jeûnes et les fastes
Black and white
Vide et plein
Pleins et déliés
Et tout ça en même temps !
Finie la dualité, bonjour l’impermanence
Lachez prise pour trouver un peu de sécurité

Tout va bien jusqu’à ce que badaboum……hier un tsunami, aujourd’hui un kamikase ; hier la paix, aujourd’hui le chaos ; hier un actif, aujourd’hui un passif lourd à traîner, un cœur de centrale qui fond sans attendrir, une malchance à répétition, des balles, des vagues, des bas pas en nylon, des fils à la patte, des pattes folles à lier sans fil,

Hier c’était deux enfants riant à leurs familles, beaux charmants… »Aujourd’hui sur ce fatal terrain, c’est le duel effarayant de deux spectres d’airain, deux fantomes auxquels le démon prête une ame, deux masques dont les trous laissent voir de la flamme…. »
La désespérance suit le bonheur sans prévenir, un nuage couvre le ciel jusque là serein.
Voilà l'humeur du jour...

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